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Résumé :
«Le monde n’est plus. Lorsque les flots déposent le corps d’Aran sur les rivages où vit la triste Romy, leurs cœurs sont brisés.
Leurs âmes sont vides. Leurs vies dévorées par le chagrin. Pourtant entre eux les sentiments pulsent, s’éveillent, font battre leurs deux cœurs d’une envie nouvelle. Celle du pardon, de la guérison, de l’avenir. Mais l’amour peut-il renaître des cendres du monde ? »
Leurs âmes sont vides. Leurs vies dévorées par le chagrin. Pourtant entre eux les sentiments pulsent, s’éveillent, font battre leurs deux cœurs d’une envie nouvelle. Celle du pardon, de la guérison, de l’avenir. Mais l’amour peut-il renaître des cendres du monde ? »
« Ô flots abracadabrantesques. Prenez mon cœur, qu’il soit sauvé. » Arthur Rimbaud.
L’Avenir. Le Roi. La Reine. Les Flots.
Voilà neuf ans que je ne m’étais pas senti aussi forte.
Avec lui, je ne suis plus une petite fille craintive, qui se cache du monde extérieur.
Avec lui, je redeviens femme, je reprends mon envol, mon assurance.
Son regard, sa douceur, son être, toute son âme m’appellent, me font me dépasser, font ressortir tout ce qu’il y a de meilleur en moi.
Je redeviens enfin moi-même.
J’avais oublié ce que ça faisait, d’être porté par l’autre. De triompher de tout, de se surpasser.
J’avais oublié ce qu’était un couple, un tout indissociable, un accord parfait, une âme unique, une force créatrice. Une libération. Une puissance. Une pousse nouvelle.
Oui, j’avais oublié ce que ça faisait, de poser ses lèvres sur celles de l’être aimé.
Un corps qui se tend, un ventre qui se creuse, un souffle qui se coupe.
Un cœur qui devient fou.
Qui devient fou d’amour.
Aran : le Roi amené par les eaux.
Romy : la Reine au cœur emporté.
Les Flots : toute la puissance de monde.